Notre Lady Ashlyn...
Dédicace à http://lemiroirdesfantomes.blogspot.fr/
X comme films X
Grand Prix Australia |
W comme Willard
Willard, réalisé et réalisé par Glen Morgan ; produit par James Wong et Glen Morgan
ou oWls
Millenium, saison 2 épisode 15 : Owls
réalisé par Thomas J. Wright ; écrit par Glen Morgan et James Wong
X comme X-Files
X-Files, saison 2, épisode 3 : Blood
réalisé par David Nutter ; écrit par Glen Morgan et James Wong.
Y comme BodY double
Paraît-il dans Basic Instinct en doublure de Sharon Stone (mais elle n'est pas créditée dans le générique) avant d'apparaître dans... Fatal Instinct un spoof du Paul Verhoeven. Monde Cruel...
Z comme... Z
Les 4 photos ci-dessusproviennent de Dreamaniac, le premier film de Dave DeCoteau (1986)
Evil Laugh (1986) de Dominick Brascia
Sic
Double sic
Dans une autre vie, ailleurs et naguère, puisque, devenue mère, elle travaille depuis une dizaine d’années comme agent immobilier au Texas, Ashlyn Gere, inoubliable étoile noire apparue itou dans le ciel du cinéma dit traditionnel (ou celui de la TV, double exploit en soi), méritait bien ce petit portrait en images (merci de la dédicace !), transcendant l’imagerie souvent attristante et attristée du X par sa présence intense, son engagement de chaque instant, la parité instaurée avec ses partenaires éphémères (même un Spears ou un Siffredi, caricatures de virilité mal placée). Véritable actrice (parfois scénariste) mais surtout performeuse, au sens le plus physique du terme (ni acrobate-automate ni athlète-autiste), justement récompensée, cette femme lucide, sans regrets mais pas sans diplômes, sut illuminer de sa sueur, de son sourire et de sa rage quelques titres assez recommandables en témoignages d’une époque et d’une personnalité : citons Femmes Caméléons (de John Leslie), Two Women (sœur de son amie Victoria Paris), Grand Prix Australia (solaire Sunny McKay) ou Body and Soul (étreinte anthologique avec Mike Horner), ce dernier opus en résumé, voire épitaphe, pour une carrière et l’implication existentielle qui la caractérisa. S’il fallait lui trouver une lignée, on penserait moins à ses homologues du gonzo (numérique), petites filles sauvages aux tendances arrivistes ou suicidaires, presque pétries de cynisme et de détestation de soi, qu’à une Lisa Ann, davantage tournée vers la satire, certes (Eminem & Sarah Palin) mais dotée d’une similaire approche adulte du désir, du métier, de sa place actuelle. Ashlyn demeure cependant unique, dédoublée, incarnée, défiant quiconque, du regard et du verbe, d’égaler son énergie, son envie, son immanence sidérante. En elle, la pornographie faillit se justifier, chaque film telle une facette de sa persona intime, et pour tout cela, comme vous, cher Nikola, nous ne l’oublierons pas.
RépondreSupprimerBel éloge que le vôtre pour la sublime Ashlyn. D'accord avec vos choix de films... "Grand Prix Australia" est bizarrement un de mes X préférés. Bizarrement car je ne suis pas sûr que ce soit intrinsèquement un très bon porno, pourtant, le regard félin d'Ashlyn lancé à Joey Silveira (lorsqu'elle est en maillot de bain) suffit à mon bonheur... quant à Sunny McKay, son prénom a tout dit .-)
RépondreSupprimerRegard (rajouté) pénétrant, en effet...
SupprimerEt salut spéculaire :
http://lemiroirdesfantomes.blogspot.fr/2016/08/personne-ne-parlera-de-nous-quand-nous.html?view=magazine