Loué soient ses seins ses fesses
La divine enchanteresse
Ma belle dulcinée, éternel Don Quichotte
Croisée rue Galilée, un air désinvolte.
Je la suis du regard, elle marche le port altier
Elle conjure le cafard, les cheveux détachés
Hypnotisé par elle, elle marche au ralenti
Je compte tous ses pas, traces couleurs rubis.
Ma trop belle Madone, de suite, arrête-toi !
Tourne ton visage vers moi, une unique fois,
Laisse tes traits marbrés, soigner mon abattement.
La sublime déesse, comme entendant mon cri
Sourd-muet de détresse, tourne la tête. Et rit.
Elle part ; je reste seul face aux moulins à vent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire