Trou sale et infâme creusé dans la perte.
Cervelle éclatée, explose l’absence.
Corps suintant de prurit, des lésions ouvertes.
Les orbites évidées, ne reste qu’une béance.
Te souviens-tu du ciel silencieux et salé,
Que, douce et délicate dessinatrice,
Tu m’envoyais les jours languides en fin d’été,
Rafraichissant ma nuque, frêle ambassadrice ?
Où sont les toiles exquises, tes esquisses
salvatrices ?
Portes enchantées vers le paradis des sens,
Ce havre de paix où règne l’abondance.
Sans elles, leurs couleurs, pulsions inspiratrices,
Mon monde rétrécit, me vautre dans la fange,
Tandis que les cafards, ma cervelle démange.
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