Accueillez s’il vous plaît ces textes, dessins, pensées,
Comme ces offrandes que le croyant donne aux dieux
Ici dans un temple fleuri, je suis prisonnier,
Le souvenir de votre peau colore les cieux
Votre douce pâleur a l’éclat du soleil.
Vos rayons réchauffent pourtant mon corps engourdi
La distance ne provoque pas la mise en sommeil
Le cœur encore battant, tandis que l’hiver finit.
Comme un esclave rêve chaque jour de liberté,
Je me drape du passé pour repousser les murs,
Ma Reine recluse dans un Royaume éloigné
Je me noie dans l’image de sa chevelure.
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