Anna Faris |
jeudi 27 novembre 2014
My movie project / The apprentice de Steve Baker et Damon Escott Ecrit par Steve Baker
NECROPHILIA
My movie project aura vu un de ses sketchs coupés au montage (durée : 6 minutes), car allant "trop loin". Il s'agit de The apprentice, conçu par l'australien Steve Baker, et photographié par son compatriote Adam Arkapaw (True Detective, Top of the lake, Animal Kingdom).
Anton Yelchin |
Anton Yelchin incarne un employé de morgue. Un soir est amené une magnifique jeune femme, morte bien évidemment. Le jeune héros doit la "préparer" pour son futur enterrement. Mais impressionné par la plastique de la morte, il se met à la caresser puis à la violer. Alors qu'il va jouir, la morte se réveille soudainement et vomit sur son violeur. Arrive alors un autre employé de la morgue qui voyant son collègue sur la patiente et elle revenue d'entre les morts, pense avoir affaire à un sauvetage grace à un bouche à bouche providentiel. Anton Yelchin est le héros du moment. Les pompiers arrivent, les parents de la victime, tout le monde salue son geste valeureux. Mais la gloire est de courte durée lorsque son collègue brandit une cassette de l'enregistrement du "sauvetage" invitant tout le monde à venir la visionner. Anton Yelchin prend la poudre d'escampette.
Shane Jacobson |
The Apprentice n'est pas la meilleure histoire de cette formidable anthologie qu'est My Movie Project, mais il aurait judicieusement remplacé un sketch aussi faiblard et sans lien avec le reste que celui avec Gerard Butler dans le rôle d'un Leprechaun. La sexualité vue par Hollywood semble être le grand sujet du film mais quelques épisodes parasites laissent à penser qu'il n'est pas sûr que c'eut été vraiment la volonté des producteurs. Bref, dans un film où où Naomi Watts roule des pelles à son propre fils pour l'éduquer, où Kieran Culkin provoque des larmes d'émotion à Emma Stone quand il lui dit qu'il rêve de lui jouir sur le visage, où Stephen Merchant se fait tatouer une bite sur la joue pour satisfaire aux caprices d'Halle Berry et où Chris Pratt chie par amour sur sa compagne.... The Apprentice aurait été l'histoire parfaite pour compléter ces représentations de sexualité hors-norme.
LUNE FROIDE de Patrick Bouchitey |
Libellés :
Anton Yelchin,
Lune froide,
My movie project,
Nécrophilie
mercredi 26 novembre 2014
Freeway et nous de Lawrence Kasdan
On peut avoir écrit Les
aventuriers de l’arche perdue et considérer que le couple est la plus
grande aventure humaine. Marion ne confesse-t-elle pas à un Indy endormi qu’il
« aurait pu être sa plus grande aventure » ? Lawrence Kasdan était le
co-scénariste du film de Spielberg et le couple et les rapports intergénérationnels
ont toujours été sa grande affaire (jusque dans L’empire contre-attaque qu’il a co-écrit et où se joue la plus
grosse dispute parents/enfants de l’histoire du cinéma – « Luke, je suis
ton père ! »). Il a ainsi tourné une trilogie informelle dressant le
portrait des babyboomers américains à
travers les âges. Les copains d’abord
en 1984. Grand canyon en 1993. Freeway et nous est le troisième volet
et il retrouve l’acteur commun aux trois films, Kevin Kline. Dans Freeway
et nous, un couple de sexagénaires bourgeois va se déchirer après que le
chien recueilli sur le bord de l’autoroute ait été accidentellement égaré. Le
chien est ici montré comme un objet de cristallisation des absents (les enfants
partis de la maison laissant l’homme et la femme devoir se réinventer) et des
sentiments qui s’émoussent après trente ans de mariage (l’affection manquante
compensée par la relation avec l’animal). Les
aventuriers de l’arche perdue doit donc beaucoup au talent de Lawrence Kasdan
dans sa description des relations amoureuses. Il suffit de comparer avec la gaudriole
du Temple maudit pour voir son
apport. Et puisqu’il est question de chien dans Freeway et moi, n’oublions pas qu’Indiana est à l’origine le nom du
chien familial !
(Merci à Cyril D.)
(Merci à Cyril D.)
Libellés :
chien,
Indiana Jones,
Kevin Kline,
Lawrence Kasdan
mardi 25 novembre 2014
lundi 24 novembre 2014
Remarques à propos de LIFEFORCE de Tobe Hooper
- On voit beaucoup moins Mathilda May que dans mon
souvenir. Mais qu’elle est belle,
voire sublime dans la séquence du rêve où elle ressemble au petit chaperon
rouge.
- Le film voudrait avoir le charme des séries B
des années 50, mais les séries b sont caractérisées par leur sens de l’ellipse et le fait de ne pas pouvoir
tout montrer par manque d’argent.
Là quand les personnages « contaminés » meurent et tombent en
poussière, la scène n’est pas montré une fois mais trois fois d’affilée. Quand les maquillages devraient être
noyés dans l’ombre à cause de leur médiocrité, ils sont surexposés dans une
lumière blafarde.
- Voir Patrick Stewart se faire traiter de "salope" par Steve Railsback parce qu’il s’adresse
à l’extra terrestre féminine qui est en lui, c’est amusant.
- La scène au milieu du film où l’extra-terrestre
femelle a changé de corps et drague un homme à la campagne semble être la matrice UNDER THE SKIN de Jonathan Glazer. Under the skin est par bien des aspects le
négatif de Lifeforce. Là où le Hooper est cheesy, hypertrophié, lourd dans son montage
faussement compliqué, mais roboratif dans ses délires, Under the skin
est minéral. Mais les deux films partagent une vision de la femme et de la
sexualité similaire. Pour
filer la métaphore astronomique, la femme est un trou noir effrayant dans
lequel l’homme a peur de se perdre mais ne peut s’empêcher d’y être attiré.
- Il y a un remake à faire de Lifeforce, en axant complètement le film sur la relation fusionnelle entre Steve Railsback et
Mathilda May, en prenant par exemple un bon acteur, et en dégraissant le film
de ses outrances (c’est ce qui fait son charme mais aussi sa limite). Cela donnerait un beau
mélodrame sexuel et onirique.
Libellés :
Lifeforce,
Mathilda May,
Tobe Hooper,
Under the skin
samedi 22 novembre 2014
APRES MAI d'Olivier Assayas |
La séquence finale de APRES MAI d'Olivier Assayas
voit son jeune héros en stage aux studios de cinéma de Pinewood. Il se tourne
une série B mélangeant serpents géants, nazis d'opérette et héroïne à la
poitrine sauvageonne. On reconnait l'esprit des films de Kevin Connor. Olivier
Assayas fut stagiaire montage sur LES SEPT CITES D'ATLANTIS mais il a
choisit de représenter le tournage d'un film plus proche du CONTINENT
OUBLIE.
**************************************
Christophe Gans est un peu notre Kevin Connor.
Voici une proposition de synopsis pour un prochain film.
Une main écrit sur un livre de bord. On ne voit pas son visage…« Le Capitaine Nemo à bord du Nautilus contemple le portrait de son épouse morte accrochée dans le salon. Il sillonne les mers du globe pour oublier son amour perdu. Il découvre alors l’Atlantide. Après avoir exploré la jungle et combattu des serpents belliqueux, il est sauvé d’un mauvais pas par un autochtone animiste, Rahan. Mais sous cette chevelure de feu se cache Crying Freeman qui s’est teint en blond pour que ses anciens employeurs à ses trousses ne le reconnaissent pas. Sa compagne Emu s’est mise au Yoga et communique télépathiquement avec la nature (les arbres, les petits oiseaux).
Nemo et Rahan deviennent amis-pour-la-vie et affrontent des dinosaures, des araignées, des murènes et autres monstres qui peuplent l’Atlantide. Nemo oublie ainsi peu à peu la femme perdue dans cette solide camaraderie. Emu est un peu jalouse mais trouve très vite du réconfort auprès de ses amies les plantes.
Mais les vrais méchants du film, ce ne sont pas ces créatures géantes qui pourtant ne pensent qu’à bouffer tout ce qui se présente, ce sont des humains dont la croyance folle en un Dieu Rédempteur les a poussé à devenir membre d’une secte. Cette secte est dirigée par une femme aussi cruelle que belle, en fait une une Nazie, venant du futur.
Dans le grand finale, les chinois qui poursuivaient Freeman, menés par Fu Manchu, retrouvent le tueur, et les Waffen SS débarquent directement de 1944 par bataillons pour venir sauver la grande prêtresse en difficulté.
Emu O’Hara parvient à se connecter psychiquement au pouls de l’Atlantide, qui envoie un poulpe géant venir en aide à Nemo et Rahan, pour éliminer les chinois et les nazis (pourquoi Diable n’avait-elle pas fait cela dès le début?).
Dans la scène finale, Emu remercie la nature en levant les bras aux ciels et embrasse la terre. Le Freeman retrouve enfin sa couleur de cheveux naturelle. Nemo « enlève » son visage, on découvre stupéfait qu’il s’agit de Fantomas ».
La main dont on découvre qu’il s’agit de celle de Fantomas écrit finit le livre en écrivant cs mots :
TO BE CONTINUED
Libellés :
Christophe Gans,
Kevin Connor,
Olivier Assayas
Inscription à :
Articles (Atom)