NECROPHILIA
My movie project aura vu un de ses sketchs coupés au montage (durée : 6 minutes), car allant "trop loin". Il s'agit de The apprentice, conçu par l'australien Steve Baker, et photographié par son compatriote Adam Arkapaw (True Detective, Top of the lake, Animal Kingdom).
Anton Yelchin |
Anton Yelchin incarne un employé de morgue. Un soir est amené une magnifique jeune femme, morte bien évidemment. Le jeune héros doit la "préparer" pour son futur enterrement. Mais impressionné par la plastique de la morte, il se met à la caresser puis à la violer. Alors qu'il va jouir, la morte se réveille soudainement et vomit sur son violeur. Arrive alors un autre employé de la morgue qui voyant son collègue sur la patiente et elle revenue d'entre les morts, pense avoir affaire à un sauvetage grace à un bouche à bouche providentiel. Anton Yelchin est le héros du moment. Les pompiers arrivent, les parents de la victime, tout le monde salue son geste valeureux. Mais la gloire est de courte durée lorsque son collègue brandit une cassette de l'enregistrement du "sauvetage" invitant tout le monde à venir la visionner. Anton Yelchin prend la poudre d'escampette.
Shane Jacobson |
The Apprentice n'est pas la meilleure histoire de cette formidable anthologie qu'est My Movie Project, mais il aurait judicieusement remplacé un sketch aussi faiblard et sans lien avec le reste que celui avec Gerard Butler dans le rôle d'un Leprechaun. La sexualité vue par Hollywood semble être le grand sujet du film mais quelques épisodes parasites laissent à penser qu'il n'est pas sûr que c'eut été vraiment la volonté des producteurs. Bref, dans un film où où Naomi Watts roule des pelles à son propre fils pour l'éduquer, où Kieran Culkin provoque des larmes d'émotion à Emma Stone quand il lui dit qu'il rêve de lui jouir sur le visage, où Stephen Merchant se fait tatouer une bite sur la joue pour satisfaire aux caprices d'Halle Berry et où Chris Pratt chie par amour sur sa compagne.... The Apprentice aurait été l'histoire parfaite pour compléter ces représentations de sexualité hors-norme.
LUNE FROIDE de Patrick Bouchitey |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire