A bientôt j'espère

(To Chris M.)

dimanche 29 juillet 2018

Top Chris Marker

n



1. Sans soleil
2. La jetée
3. Le tombeau d’Alexandre
4. Level 5
5. Si j’avais 4 dromadaires
6. Commentaires 1 et 2 
7. Le souvenir d’un avenir (avec Yannick Bellon) 
8. Immemory
9. Coréennes
10. L’héritage de la chouette
11. Une journée d’Andrei Arsenevitch
12. Le dépays
13. Le coeur net
14. Le fonds de l’air est rouge
15. Description d’un combat
16. Le joli mai
17. Les statues meurent aussi
18. Lettres de Sibérie
19. Staring Back
20. Dimanche à Pekin
21. 2084
22. Regards sur Olympia 52 [de Julien Farraut]
23. Junkopia
24. Chats perchés
25. Casque bleu
26. La 6ème face du Pentagone (avec François Reichenbach)
27. Cuba si !
28. Le mystère Koumiko
29. La solitude du chanteur de fond
30. L’ambassade
31. Getting away with it
32. Mémoire pour Simone
33. Berliner Ballade
34. Passengers
35. Giraudoux par lui même
36. A.K.
37. Le 20 h dans les camps
38. A bientôt j’espère (avec Mario Marret)
39. Un maire au Kosovo

Non classés car trop volatiles : e-Clip-se, Leila attacks, Video Haïku, Slon tango, An Owl is an Owl is an Owl, Zoo piece, Chat écoutant de la musique, Bullfight in Okinawa,Théorie des ensembles, Tokyo days

Non classés parce que visiblement plus dus au co-réalisateur qu'à Marker (quoique) : Vive la baleine !, La renfermée la Corse

jeudi 19 juillet 2018

Les Vagues


Alors que les films catastrophes sont souvent métaphysiques, perdant l’homme au cœur d’une nature vaste et infinie le renvoyant soudainement à sa petitesse, A la dérive reste fermement ancré à l’amour d’un couple dont la vie commune serait lapidairement résumée à son début et à sa fin. Entre les deux, les vagues des souvenirs malmènent les âmes tel un ressac violent.

mardi 10 juillet 2018

PHENOMENA / Bloc-notes



(Revoyure de PHENOMENA de Dario Argento au cinéma)

En vrac:


- Argento fut vilipendé par ses fans  pour son inclusion racoleuse dans la bande-son de morceaux de Hard Rock. Mais ils sont utilisés de façon si bizarres, c’est-à-dire sans raison particulière, qu’ils ajoutent une couche d'étrangeté et de couleur (sonore).

- mémorable est le sweat-shirt Armani que porte l'héroïne Jennifer, avec l’énorme logo en forme d’aigle de la marque, au dos.  

- Jennifer est végétarienne, elle le dit texto. Pas mal d’avoir pensé à cela dans ce film aussi soucieux des animaux.

- Années 80, décennie du singe ? Sans égaler le duo Link / Elisabeth Shue, le duo Jennifer Connely / Inga donne à son film son magnifique dernier plan offrant un lien sororal entre la jeune fille et l'animal, enfin le calme après la violence. Rêve de fin.

- Faute de cuillère disponible, Jennifer mange son yaourt avec le manche de sa brosse à dent. Toujours avoir une brosse à dents à portée... de main.

- Jennifer se fait vomir de façon hyper-réaliste, allant même jusqu’à boire de plusieurs verres d’eau pour aider à la tâche, puis à grands coups de doigts au fond de la gorge. Glaçant.   

- Un insecte posé sur le bras albâtre de Jennifer Connely devient soudainement tout excité et produit une sécrétion le rendant tout doux pour montrer son désir pour elle. Zoophilie et pédophilie dans la même scène ? Ces deux concepts sont-ils valables lorsqu'une des deux parties est un insecte ?

- La scène où Jennifer déambule la nuit dans un  jardin, guidée par une luciole, et découvre le gant du tueur caché dans des arbustes ne fait-elle pas partie de ces grandes scènes suspendues dans le temps pour lesquelles on aime le cinéma ?


 
Jennifer téléphone maison