Premier film
du jeune cinéaste David Robert Mitchell, The
Myth of The American Sleepover recense les images séminales du teen movie américain : courses dans
les couloirs du lycée, fêtes nocturnes où les rapports amoureux se jouent,
errances à vélo dans des rues d’un quartier pavillonnaire, communication avec
les esprits autour d’une planche Ouija… Le cinéaste synthétise les différentes approches
que le cinéma a pu donner du genre, de la comédie euphorisante à la John Hughes
(Breakfast Club) jusqu’à l’errance
atmosphérique du séminal Dazed and
Confused de Richard Linklater, voire du cinéma fantastique, la puissance
onirique de ses images filmées dans un superbe cinémascope n’étant pas sans rappeler
Halloween de John Carpenter. Ces
références ne font pas pour autant de David Gordon Mitchell un cinéaste
citationnel. Ces images fortes et déjà ancrées dans le spectateur, des archétypes donc, sont la condition sine
qua non de la construction du Mythe, en l’occurrence celui de l’Adolescence, ce
moment vanté comme celui de tous les possibles.
A suivre / It follows.
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