La Belle et la Bête de Christophe Gans |
Naufrage
Le vaisseau fantôme de ton transport
Sur l’onde déchainée et les vagues coupantes
Tanguait luttant contre les déferlantes
Jamais le navire n’atteignit le port
Les larmes déferlent le long des joues
Pénètrent ton être des torrents de boue
La cicatrice intérieure à vif,
Ton corps s’est déchiré sur le récif
L’aube apparait, la tempête s’est calmée,
Sur la grève est échouée l’épave
Du bateau ne reste que l’étrave
Se perdent dans la mer
tes larmes salées.
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