J’ai consulté les médecins,
Les marabouts et oracles.
Qu’on me donne enfin ce vaccin,
Je l’attends tel un miracle.
Je veux un élixir d’oubli,
Qui mette fin à ma détresse.
N’importe qui, je l’en supplie.
Rêves emmêlés de l’été,
Dans l’humidité de l’automne,
Je ne les ai pas oubliés.
Douce et froide comme l’albâtre,
Celui des statues romaines,
Anime mon cœur folâtre.
Ma bouche doit pourtant se taire,
Face à l’imprenable citadelle,
Vin de l’oubli, j’en bois un verre.
Comme dans un coffre enseveli
Le riche trésor de ses charmes,
Et vogue donc, mélancolie.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire