Emily Meade dans Nerve |
You can take my soul |
Je me fiche un peu de savoir si Nerve met en garde contre les dangers des réseaux sociaux. En fait, je me fiche tout simplement de son intrigue, de son sujet, de son histoire.
Par contre, ce que je sais, c'est que Nerve est un film sur le monde virtuel mais qui a le sens des lieux bien réels. Depuis quand n'a-t-on pas un film d'action situé dans New York avec la ville filmée de long en large, et beaucoup en extérieur? Des grands magasins au port, des petits appartements aux maisons de banlieue (l'héroine doit pendre un ferry pour rejoindre le centre ville), Nerve a le sens de l'espace. A tel point qu'on pense plus d'une fois à After Hours
Mais plus qu'au film de Scorsese, c'est le cinéma de Wong Kar-waï qui nous est souvent venu en tête, et plus généralement au cinéma de Hong Kong des années 90. Avec ces décors scintillants,ces loupiottes dans tous les coins, ce mélange de mauvais goût et de romantisme, ces chansons pops acidulés côtoyant un classique tardif de Roy Orbison (You got It, tiré de son chef d'oeuvral album Mystery Girl), on se dit que Nerve, c'est un peu Chungking express. Quant à son actrice secondaire, Emily Meade (Syd), mais à nos yeux la principale, avec son mini short, son manteau rose à poils et sa moue boudeuse, elle est aussi charmante et inoubliable que l'était Faye Wong.
Holy Motors style |
Hong Kong Style |
Michael Mann style |
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