Tes
amants t’envoyaient des poèmes
Ils
parlaient de tes yeux comme des étoiles
Et de
tes seins comme d’un emblème
Tu
les méprisais, plutôt mettre les voiles
La
poésie amoureuse te dégoûte
Les
rimes sèment évidemment le doute
Seule
la prose peut te satisfaire
Et
mettre un homme sur ton planisphère
Pour
dire l’amour, nul besoin de règles
Le
tourbillon des mots ne se contrôle
Les
sentiments n’ont nul besoin d’algèbre
L’anarchie
doit jouer le premier rôle
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