Le grand méchant du film sera tué à la fin. Non non, il ne s'agit pas de l'esclavagiste blanc, mais du vieillard noir collaborationniste. Drôle de sens des priorités... |
A la fin du film, Django prend enfin les rennes de l'action (et de la fiction) et décide d'assouvir sa vengeance. Cette résurrection a été rendue possible par un concours de circonstance tout à fait miraculeux et une poignée de scènes qu'on croirait tournées par une seconde équipe en état de catalepsie avancée (ce n'est pas le cas puisque Tarantino lui-même joue dans une des scènes). Comme tout le monde est mort, il n'y a plus
grand monde à tuer. Il ne reste plus à Django qu'à abattre froidement la sœur éplorée de
son ennemi juré (Leonardo DiCaprio) envoyé ad patres précédemment par son acolyte allemand, et
flinguer un vieillard cacochyme abominable mais sans défense et noir comme lui (Samuel Jackson, onctueux par ailleurs).
Pour la gloire, Django fait tout péter à
coup de dynamite (comprendre une maison parsemée de cadavres) devant le regard
illuminé et niaiseux de sa femme ébahie par tant de virilité. Django Unchained était un film
plutôt pas mal jusque là, mais ses vingt abominables dernières minutes jettent un froid sur l'ensemble.
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