Gods of
Egypt est
une version solaire de son Dark City - Rufus Sewell retrouve
d’ailleurs son réalisateur, ici pour un second rôle d’architecte. Encore une
histoire d’un humain aux prises avec des figures fantastiques (ici des Dieux
égyptiens) manipulant la Terre et les hommes à leur guise comme un jouet avec
lequel on expérimenterait. Mais à l’approche façon film noir de son glorieux
opus, Proyas oppose cette fois ci un grand film d’aventure coloré et foutraque
pour notre plus grand émerveillement. Disons-le tout net, Gods of Egypt est
le blockbuster le plus excitant à regarder depuis…depuis très longtemps ! Le
bon goût n’est pas de mise, malgré son budget pharaonique la production flirte
avec le bis, mais qu’importe, le film est un festival de visions démentes
enchaînées sans aucun répit : le monde des morts où Anubis emmènent les âmes
errantes, le Dieu Râ menant sa barque céleste (montrée comme un vaisseau du
type de celui d’Albator) affrontant le monstre Apophis, des serpents géants
montés par des guerrières énervées, des pyramides piégées, des bastons
homériques entre combattants vêtus d’armures ailées (Saint Seiya !), la
disparition soudaine et choc d’un des personnages principaux emportées par des
démons, des jolies filles aux poitrines subtilement mises en avant, des
dialogues amusants, des personnages bien dessinés…mais qui n’a pas envie de
voir ça ? Hein, qui ? D’ailleurs, plus qu’à un film hollywoodien, Gods
of Egypt ressemble à une production Film Workshop et plus d’une fois,
on pense à Legend of Zu de Tsui Hark (en plus compréhensible
!). Gods of Egypt est le film qu'on aurait rêvé de voir à
douze ans... mais qu'on est encore content de voir aujourd'hui !
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