mardi 14 octobre 2014

THE MYTH OF THE AMERICAN SLEEPOVER de David Robert Mitchell






Premier film du jeune cinéaste David Robert Mitchell, The Myth of The American Sleepover recense les images séminales du teen movie américain : courses dans les couloirs du lycée, fêtes nocturnes où les rapports amoureux se jouent, errances à vélo dans des rues d’un quartier pavillonnaire, communication avec les esprits autour d’une planche Ouija… Le cinéaste synthétise les différentes approches que le cinéma a pu donner du genre, de la comédie euphorisante à la John Hughes (Breakfast Club) jusqu’à l’errance atmosphérique du séminal Dazed and Confused de Richard Linklater, voire du cinéma fantastique, la puissance onirique de ses images filmées dans un superbe cinémascope n’étant pas sans rappeler Halloween de John Carpenter. Ces références ne font pas pour autant de David Gordon Mitchell un cinéaste citationnel. Ces images fortes et déjà ancrées dans le spectateur, des archétypes donc, sont la condition sine qua non de la construction du Mythe, en l’occurrence celui de l’Adolescence, ce moment vanté comme celui de tous les possibles. 

A suivre / It follows. 

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