mercredi 16 janvier 2013
Loin de l'aurore
Seul dans ton lit défait, tu crées des souvenirs.
Passé, présent, futur... le temps se plie à toi
Scientifique sans bagage, machine à désirs,
Tu es le rouage qui modifie les lois.
Un parc en plein hiver, un chocolat chaud,
De la boue sous tes pieds, un chemin vers un hameau,
Des arbres sans feuilles, des animaux qui veillent,
Des oiseaux abrités, la nature en sommeil.
Un matin de printemps, la lune encore présente,
Tu te promènes dans la ville l'humeur aimante.
Les couleurs te semblent incroyables et jamais vues
Ton univers ne fut jamais ainsi perçu.
Hier, demain, Idem ; tu es frère de Cronos,
Tu te meus dans le temps, comme dans le ciel l'albatros.
Ton esprit divague, ton âme s'évade ;
Pourtant tu ne vois pas ton corps qui se dégrade.
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